Bon, personne ne s'est encore risqué à émettre un avis... Allez je me jette à l'eau.
Eh bien, je pense... qu'on s'est faits entuber comme des bleus (qu'on est, mais bon, quand même). Ce c... (ou e..., ça marche aussi) de Raoul nous a fait la grande scène du trois : notre bienfaiteur à l'article de la mort, qui ne redoute qu'une chose, c'est d'être obligé de revendre son orphelinat et d'abandonner ses chers pensionnaires à la dure loi de la rue et aux sadiques en tout genre qui y rôdent. Et nous, comme des naïfs que nous sommes, avons foncé tête baissée au secours du vieillard et de l'orphelin alors même que notre ami paladin prenait la tangente (ce qui aurait dû nous metttre la puce à l'oreille) !
Nous avons été amené à faire des choses dangereuses, voire illégales (chanter devant un publique d'attardés musicaux au risque de se prendre des tomates en pleine poire, cambrioler la demeure d'un notable et s'enfuir en passant par les toits, ...) On aurait pu CREVER !
Alors, je lui en veux à Raoul, tout Prosper soit-il (jeu de mot de barde, laissez tomber). Je n'aime pas être manipulée, j'ai même horreur de ça. Si je le suis, je préfère ne pas le savoir, même à la fin.
Bon, d'accord on a gagné un petit paquet de fric et notre niveau de vie s'en trouve amélioré. Mais, quand même, il aurait pu nous mettre d'emblée dans la confidence, le Raoul. Il n'avait pas confiance en nous, ou quoi ? Moi qui nous croyait ses pensionnaires préférés (enfin, surtout moi).
Je suis déçue
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