Après la chute de la Seconde République, les quelques reliquats des méga corporations finirent par se rassembler, parfois à contrecœur, au sein de la Ligue Marchande, s’arrogeant le statut de guildes pour espérer survivre. Cinq de ces guildes sont parvenues à occuper le devant de la scène - pourtant, aucune n’a suffisamment de pouvoir ou d’autorité pour mener la Ligue en solitaire. Mais quand bien même ces cinq guildes parviendraient à s’entendre (ce qui relève pour le moment du domaine du fantasme), elles auraient du mal à forcer la Ligue à exécuter leurs desiderata, face à l’opposition latente des innombrables guildes mineures et francs-marchands.
Chacune de ces cinq guildes s’est taillée un domaine de compétence bien spécifique, et chacune est prête à le défendre jusqu'au bout. Si aucun monopole n’est véritablement durable, que ce soit la fabrication des clés de saut ou l’emploi de mercenaires, les guildiens ont pourtant compris que leur succès résidait moins dans leur expansion que dans la défense de leurs brevets. Tous les moyens sont donc permis - et s’il faut pour cela porter préjudice aux « collègues » d’autres guildes, et bien soit…
Cependant, quel que soit l’acharnement des rivalités entre guildes, toutes ne perdent pas de vue qu’elles ont également des ennemis en commun, et quand bien même les nobles et le clergé tenteraient de tirer parti de leurs dissensions, les guildes feront de leur mieux pour présenter un front uni. Aussi, si jamais un membre de la Ligue se voyait inquiété par des personnalités extérieures, d’autres guildiens agiraient aussitôt pour le protéger - à condition de gagner quelque chose en retour, sans quoi le fugitif serait abandonné sans le moindre remord.
Chacune de ces cinq guildes s’est taillée un domaine de compétence bien spécifique, et chacune est prête à le défendre jusqu'au bout. Si aucun monopole n’est véritablement durable, que ce soit la fabrication des clés de saut ou l’emploi de mercenaires, les guildiens ont pourtant compris que leur succès résidait moins dans leur expansion que dans la défense de leurs brevets. Tous les moyens sont donc permis - et s’il faut pour cela porter préjudice aux « collègues » d’autres guildes, et bien soit…
Cependant, quel que soit l’acharnement des rivalités entre guildes, toutes ne perdent pas de vue qu’elles ont également des ennemis en commun, et quand bien même les nobles et le clergé tenteraient de tirer parti de leurs dissensions, les guildes feront de leur mieux pour présenter un front uni. Aussi, si jamais un membre de la Ligue se voyait inquiété par des personnalités extérieures, d’autres guildiens agiraient aussitôt pour le protéger - à condition de gagner quelque chose en retour, sans quoi le fugitif serait abandonné sans le moindre remord.