Bonjour à toutes et tous !
Voici le compte-rendu de notre première réunion d’atelier d’écriture, qui s’est tenue le samedi 20 février 2016.
Présents : Ivanick, Éric B., Éric F.
De 14h30 à env. 18h00.
Tout d’abord, nous avons rencontré les membres, puis le président de l’association de philatélie. Ils ont eux aussi accès aux deux salles, mais n’occupent que la plus grande (ils étaient présents au nombre d’une dizaine, je dirais). Leur armoire se trouve dans la petite salle et ils ont bien entendu besoin d’en conserver l’accès. Ils ne se servent de la petite salle qu’une seule fois par an, lorsqu’ils organisent une galette des rois.
Notre projet, tel que présenté c’est-à-dire présence discrète limitée à un maximum de 6 personnes, ne les dérange pas. Ils nous ont donc donné leur feu vert pour faire une demande à la mairie concernant cette petite salle.
Voici maintenant le CR de la réunion en elle-même.
Pour les participants, quels sont les objectifs d’une participation à ce projet ?
- Faire des retours d’expérience, échanger des idées.
- Participer aux écritures des jeux et autres projets ludiques.
- Créer une dynamique de travail en équipe.
- Développer une idée de jeu.
- Produire des jeux aboutis, diffusable voire vendables.
- Masteriser les jeux créés par d’autres.
- Produire des aides de jeu et des scénarios.
Éric F. fait part de son expérience en tant qu’éditeur associatif avec Phénix. En résumé :
- Il est parfois difficile de gérer certaines individualités qui tentent de détourner un travail collectif à leur profit. Dans un tel cas, et même si c’est difficile, la survie du groupe passe par la séparation d’avec ce type de personnes.
- Il existe une difficulté, dans les relations humaines, d’établir une critique constructive et aussi parfois d’en recevoir une. Les membres d’un tel projet doivent donc s’engager à donner leur avis, sans être trop gentil, et à recevoir celui des autres en gardant leur sang-froid.
- Il est nécessaire d’établir très tôt dans la réalisation d’un projet qui en porte la responsabilité. C’est-à-dire donne une décision finale lorsqu’il y a des choix à effectuer.
- Participer à une telle création demande de l’énergie.
- La recherche d’originalité est payante.
- Il est très gratifiant de donner une idée utile à un jeu, qu’elle soit retenue ou participe simplement à la réflexion.
- Il est également très gratifiant et édifiant de voir d’autres personnes rebondir sur nos idées.
- Un bon projet bien mené arrive toujours au succès, qu’il soit commercial ou d’estime.
- On éprouve une vraie fierté lorsque le projet aboutit efin, et tous les efforts consentis en valent la peine.
La question suivante est mise à débattre : Peut-on écrire un jeu seul ?
Les réponses furent diverses :
- Non car seul il y a le risque de rester dans sa bulle et de subir un aveuglement involontaire.
- La réponse peut être différente si on sépare univers et système : ce serait non pour le système car il doit être confronté à l’épreuve du feu (et des optimisateurs) pour être équilibré. Par contre ce serait oui pour un univers car c’est plus personnel.
- Il peut y avoir besoin de préserver les secrets de l’univers.
- D’un autre côté, on progresse mieux par l’échange et la réciprocité.
- Oui car de nombreux créateurs le font (Ex : Denis Gerfaud/Rêve de Dragon… hors illustrations !)
Donc, même s’il y a certains écueils, pourquoi participer à une démarche collective telle que celle de cet atelier ?
En effet, cela demande réflexion à nos auteurs en herbe.
Il parait clair aux participants que le gros apport d’un groupe est l’investissement dans le projet, la possibilité accrue d’aller jusqu’au bout de la démarche, d’obtenir un jeu éditable.
Pour profiter de ces atouts, quels sont les concessions auxquelles l’auteur doit consentir ?
Est-ce que je peux partager mes secrets ?
Si le jeu est tiré d’une œuvre soumise à copyright, vais-je me contenter d’un jeu ‘amateur’ ? (Dans le sens noble du terme, mais de fait non-diffusable officiellement.)
C’est pourquoi il apparaît primordial, par rapport aux projets qui seront amenés à l’atelier, de définir un objectif.
De même, pour être motivant, le sujet doit être réfléchit suivant différents axes :
Quelles sont les sources d’inspiration ? Notre œuvre répond-t-elle ou prend-elle à contre-pied des codes de genres ?
Jusqu’à quel point détailler, faut-il rester purement dans l’utilité ludique ?
Que feront les PJs dans ce jeu ?
Il sera donc demandé, à tous ceux qui présenteront un projet à cet atelier (prochaine séance a priori), de commencer par :
- définir l’objectif du projet (en quelques phrases) ;
- décrire le jeu et ce qu’on y fait en une phrase ;
- citer ses sources d’inspiration.
Voici les conclusions des participants
« Cela m’a aidé à définir mon projet pour le développer à la prochaine séance. »
« Curieux de voir les prochaines propositions. Je suis également intéressé par la création d’aides de jeu et de scénarios. »
« Je suis satisfait de ce lancement et j’ai quelques idées. A continuer. »
Voici le compte-rendu de notre première réunion d’atelier d’écriture, qui s’est tenue le samedi 20 février 2016.
Présents : Ivanick, Éric B., Éric F.
De 14h30 à env. 18h00.
Tout d’abord, nous avons rencontré les membres, puis le président de l’association de philatélie. Ils ont eux aussi accès aux deux salles, mais n’occupent que la plus grande (ils étaient présents au nombre d’une dizaine, je dirais). Leur armoire se trouve dans la petite salle et ils ont bien entendu besoin d’en conserver l’accès. Ils ne se servent de la petite salle qu’une seule fois par an, lorsqu’ils organisent une galette des rois.
Notre projet, tel que présenté c’est-à-dire présence discrète limitée à un maximum de 6 personnes, ne les dérange pas. Ils nous ont donc donné leur feu vert pour faire une demande à la mairie concernant cette petite salle.
Voici maintenant le CR de la réunion en elle-même.
Pour les participants, quels sont les objectifs d’une participation à ce projet ?
- Faire des retours d’expérience, échanger des idées.
- Participer aux écritures des jeux et autres projets ludiques.
- Créer une dynamique de travail en équipe.
- Développer une idée de jeu.
- Produire des jeux aboutis, diffusable voire vendables.
- Masteriser les jeux créés par d’autres.
- Produire des aides de jeu et des scénarios.
Éric F. fait part de son expérience en tant qu’éditeur associatif avec Phénix. En résumé :
- Il est parfois difficile de gérer certaines individualités qui tentent de détourner un travail collectif à leur profit. Dans un tel cas, et même si c’est difficile, la survie du groupe passe par la séparation d’avec ce type de personnes.
- Il existe une difficulté, dans les relations humaines, d’établir une critique constructive et aussi parfois d’en recevoir une. Les membres d’un tel projet doivent donc s’engager à donner leur avis, sans être trop gentil, et à recevoir celui des autres en gardant leur sang-froid.
- Il est nécessaire d’établir très tôt dans la réalisation d’un projet qui en porte la responsabilité. C’est-à-dire donne une décision finale lorsqu’il y a des choix à effectuer.
- Participer à une telle création demande de l’énergie.
- La recherche d’originalité est payante.
- Il est très gratifiant de donner une idée utile à un jeu, qu’elle soit retenue ou participe simplement à la réflexion.
- Il est également très gratifiant et édifiant de voir d’autres personnes rebondir sur nos idées.
- Un bon projet bien mené arrive toujours au succès, qu’il soit commercial ou d’estime.
- On éprouve une vraie fierté lorsque le projet aboutit efin, et tous les efforts consentis en valent la peine.
La question suivante est mise à débattre : Peut-on écrire un jeu seul ?
Les réponses furent diverses :
- Non car seul il y a le risque de rester dans sa bulle et de subir un aveuglement involontaire.
- La réponse peut être différente si on sépare univers et système : ce serait non pour le système car il doit être confronté à l’épreuve du feu (et des optimisateurs) pour être équilibré. Par contre ce serait oui pour un univers car c’est plus personnel.
- Il peut y avoir besoin de préserver les secrets de l’univers.
- D’un autre côté, on progresse mieux par l’échange et la réciprocité.
- Oui car de nombreux créateurs le font (Ex : Denis Gerfaud/Rêve de Dragon… hors illustrations !)
Donc, même s’il y a certains écueils, pourquoi participer à une démarche collective telle que celle de cet atelier ?
En effet, cela demande réflexion à nos auteurs en herbe.
Il parait clair aux participants que le gros apport d’un groupe est l’investissement dans le projet, la possibilité accrue d’aller jusqu’au bout de la démarche, d’obtenir un jeu éditable.
Pour profiter de ces atouts, quels sont les concessions auxquelles l’auteur doit consentir ?
Est-ce que je peux partager mes secrets ?
Si le jeu est tiré d’une œuvre soumise à copyright, vais-je me contenter d’un jeu ‘amateur’ ? (Dans le sens noble du terme, mais de fait non-diffusable officiellement.)
C’est pourquoi il apparaît primordial, par rapport aux projets qui seront amenés à l’atelier, de définir un objectif.
De même, pour être motivant, le sujet doit être réfléchit suivant différents axes :
Quelles sont les sources d’inspiration ? Notre œuvre répond-t-elle ou prend-elle à contre-pied des codes de genres ?
Jusqu’à quel point détailler, faut-il rester purement dans l’utilité ludique ?
Que feront les PJs dans ce jeu ?
Il sera donc demandé, à tous ceux qui présenteront un projet à cet atelier (prochaine séance a priori), de commencer par :
- définir l’objectif du projet (en quelques phrases) ;
- décrire le jeu et ce qu’on y fait en une phrase ;
- citer ses sources d’inspiration.
Voici les conclusions des participants
« Cela m’a aidé à définir mon projet pour le développer à la prochaine séance. »
« Curieux de voir les prochaines propositions. Je suis également intéressé par la création d’aides de jeu et de scénarios. »
« Je suis satisfait de ce lancement et j’ai quelques idées. A continuer. »